Des élèves étrangers vivent la crise en Normandie
La crise internationale liée au Covid-19 perturbe la fin de scolarité en France de nombreux jeunes étrangers engagés dans des programmes d'échange. En Normandie, nombreux sont ceux qui ont dû rentrer au pays. Mais il en reste quelques uns.
Alejandro a 15 ans. C'est jeune pour vivre confiné loin de sa famille en pleine pandémie mondiale! Ce lycéen espagnol réside et étudie à Cherbourg depuis septembre dernier, dans le cadre d'un programme d'échange organisé par le Rotary Club. Et lorsque le confinement a été décidé en France, s'est posée la question de son retour en Espagne, son pays natal. "J'ai discuté avec mes parents et nous sommes arrivés à la conclusion qu'il était préférable que je reste à Cherbourg, dans ma famille d'accueil", explique l'adolescent. Il faut dire qu'il est originaire de la région de Valence, très touchée par le Covid-19.
Une Américaine forcée de rentrer au pays
"Au début, je l'ai senti inquiet par la situation dans son pays. Il avait peur pour ses parents", explique Sandrine Hardouin, sa mère d'accueil à Cherbourg. "Et puis maintenant, _depuis que ses parents ont été dépistés négatifs, il relativise_. Il est en contact régulier avec eux, et avec ses amis. Il a bon moral et souhaite rester jusqu'à la fin de l'année scolaire en France pour valider son séjour". C'est une volonté qu'avait aussi une jeune Américaine, participant au programme. "Cette jeune Texane, prénommée Sofia était ravie de son séjour en France et elle aurait aimé rester", précise Sandrine Hardouin, qui est aussi la responsable de ces échanges au Rotary Club de Cherbourg. Seulement, la jeune fille n'a pas eu le choix. Le président américain a sonné le retour de tous ses ressortissants. Elle a donc repris l'avion voilà une dizaine de jours. Une autre élève scolarisée à Cherbourg s'apprête aussi à faire ses bagages. Cette japonnaise craint que le confinement ne l'empêche de présenter l'examen qui validera son année en France. Elle préfère donc rentrer au pays pour y passer l'examen.
Un fils de 16 ans confiné en Equateur
"Aujourd'hui en Normandie, _il reste moins d'une 10e d'élèves échange, contre une 30e avant la crise_", constate Sandrine Hardouin qui regrette que la situation actuelle ne permette pas de préparer la prochaine année. "Ca risque d'être une année sans échanges", déplore-t-elle. Cette mère d'accueil, est aussi maman d'un garçon de 16 ans. Ce cherbourgeois est lui aussi en échange linguistique en Equateur, un pays désormais sous le coup du confinement et d'un couvre-feu. "Il a hésité à rentrer mais maintenant c'est trop tard, il n'y a plus d'avion avant début mai. Si la situation devait se dégrader je me tournerais vers l'ambassade de France", ajoute Sandrine Hardouin, avant de conclure : "il doit bien y avoir une solution".
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